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Sujet: devil like you (isaac) Mer 7 Juin - 0:45
isaac napkey
but with the beast inside there's nowhere we can hide
surnom(s) ○ connard, bâtard, salopard, t'en as beaucoup, des pas beaux, des violents, ils te collent à la peau, tu t'en fiche pas mal au fond, t'es comme ça, c'est la vérité, la triste vérité. âge ○ t'en as vu passer des jours, des nuits, des étoiles qui naissent et meurent sous tes yeux, bien avant toi, bien avant ton âme, trente-cinq ans, t'es encore jeune garçon. date , lieu de naissance ○ tu te souviens de la pluie, de cet accent que t'as gardé, seul témoin de tes origines, un certain vingt-quatre mars, Londres a vu naître le diable. nationalité , origines ○ tu n'as connu que la grisaille anglaise, le béton des grandes villes de Londres, Manchester ou Glasgow, l'Irlande, elle, ne t'a pas encore définitivement adopté, patience garçon. métier ○ on y croit pas, on rit, on te dit d'arrêter de déconner, de sortir ton vrai boulot, parce que t'es trop violent pour ça, trop amer, trop cruel, et pourtant, t'es bien le gérant d'un bar à chats. orientation sexuelle ○ tu n'as jamais butiné les douces lèvres d'une personne de même sexe, ça ne te tente pas, ça ne te dit rien, non, tu préfères mille fois les courbes féminines aux muscles saillants d'un corps masculin. statut civil ○ on ne se marie pas avec le diable, condamné à errer seul, à haïr seul, à vivre seul. groupe ○ selfocracy. avatar ○ aaron paul. crédit(s) ○ tumblr
fast & curious.
nuit/jour ? ○ nuit. chiot/chaton ? ○ chaton. burger/fish & chips ? ○ burger. boire/danser ? ○ boire. tinder/uber ? ○ uber. concert/festival ? ○ festival. agir/comprendre ? ○ agir. food/porn ? ○ food porn. french kiss/french fries ? ○ french kiss. vendredi soir/samedi soir ? ○ vendredi soir pour mieux recommencer le samedi. de sang froid/de sang chaud ? ○ sang chaud.
ton petit blase
pseudo/prénom ○ .nuits fauves , delphine âge ○ vingt-deux balais. pays ○ france. comment t'es arrivé ici ? ○ j'ai vu de la lumière et tel un moustique j'ai débarqué pour faire chier le monde. fréquence de connexion ○ tous les jours le petit mot de la fin ○ .
Code:
<faqq>AARON PAUL</faqq> → <i>isaac napkey</i>
Dernière édition par Isaac Napkey le Jeu 8 Juin - 19:26, édité 2 fois
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Sujet: Re: devil like you (isaac) Mer 7 Juin - 0:45
This is a long story
how to save a life
C’est arrivé récemment, pour un détail anodin, t’errais dans les rues, la lune à son zénith, les habitants dans leurs plumards. T’errais sans trop savoir où te poser, oiseau de nuit, Galway t’appartenais. Et ça t’es venu comme ça. T'as attrapé un vieux cadenas rouillé au sol et tu t'es acharné sur elle. Coups de cadenas, coups de poing dans cette vitrine. Elle t’a sauté aux yeux, elle t’a arraché le cœur, elle te l’a piétiné, lacéré, déchiré. Alors tu l’as frappé. Soudainement. Violemment. Elle s’est brisée, comme toi, ses morceaux gisaient au sol, comme ton sang, ton reflet sur elle, son reflet sur toi. T’étais comme cette vitre. Froid et fragile. Douloureux et solide. T’étais un paradoxe. On t’aimait, parfois, pour ce que tu étais. Un peu con, un peu souriant, un peu accueillant, on te détestait souvent, pour ce qui complétait ce tableau, un peu faux, un peu sournois, un peu violent. Tu sais plus trop comment c’est arrivé, comment t’as pu devenir aussi bancal, aussi instable, aussi affreux. Tu te souviens des hurlements, des gifles qui se perdaient et tes mots qui se heurtaient aux murs de ton foyer. Tu les lançais sans les penser, peut-être un peu au final. Il y avait tes parents, il y avait Tyler. T’existais plus. T’avais disparu, effacé comme un fantôme du passé. T’étais jaloux. T’étais mauvais. Alors tu t’acharnais sur l’unique responsable de tes maux, celui que tu n’as jamais appelé petit frère. Ça a duré un mois, deux ans, trois peut-être, t’as arrêté de compter, t’as arrêté de respirer, et finalement, t’as hurlé. À peine majeur, grand enfant, t’as balancé ce que t’avais sur le cœur, un soir d’été, il faisait chaud, esprits bouillants. Tu ne te rappelles plus exactement ce qui a été dit, ce qui a été jeté et détruit, c’était violent, une tornade, un ouragan, un volcan, puissant. Seuls tes derniers mots résonnent encore aujourd’hui, « t’aurais dû rester dans ton trou et crever connard », un claquement de porte, les photos de famille s’étaient brisées. T’es passé de canapé en canapé, d’appartement en appartement, de rue en rue, avant que ton âme ne s’attache. Elle s’appelait Charlie, oiseau nocturne, âme sœur, la salope. Vous erriez dans les rues, ivres de bonheur et d’un peu d’alcool, le monde vous appartenait. Tu l’as rencontrée au détour d’une allée dans un grand magasin suédois, le labyrinthe que tout couple redoute. Vous avez tourné en rond, longtemps. Des regards qui se perdent, des sourires furtifs, silence. Tu l’as cherchais. Elle te courrait après. Tu l’évitais avant de la désirer. Ça a duré la journée, ça s’est étendu à la nuit. Dans un moment de folie, vous vous êtes planqué dans un placard quand les foules se précipitaient aux portes. Dernier appel. Plus de lumière. Plus de bruit. Une fois. Cinq fois. Dix fois. C’était votre petit truc à vous, passer la nuit dans des magasins d’ameublements. Grands enfants jouant avec le feu, vous n’aviez pas froid aux yeux. Tu la connaissais sans rien savoir d’elle. C’était magique. Ça n’a pas duré. Elle t’a abandonnée, soudainement, froidement, en pleine virée nocturne. Elle a fui sans raison, sans au revoir, sans sourire. Tu l’as détesté. Tu t’es détesté d’avoir aimé une inconnue. Amour passionnel, amour fusionnel, amour cruel. C’est peut-être pour ça. C’est peut-être pour cette raison que t’es devenu aussi violent, aussi sournois. C'est peut-être pour cette raison que t'as brisé de tes mains la vitrine d'un magasin d'ameublement sans importance. T’as arrêté d’aimer, de protéger, de chérir. Est-ce qu’on doit réellement t’en vouloir ?
Dernière édition par Isaac Napkey le Jeu 8 Juin - 22:48, édité 2 fois